Habitations modernes dans les beaux quartiers |
Bâtiment de l'époque coloniale |
gratuite !). Quartiers américain et présidentiel, route de la Siesta, la place du 27 Juin, les immeubles de l'époque coloniale, les bâtiments officiels qu'on ne doit pas photographier sous peine de se voir courser par un policier (oups, on te l'avait pas dit ?), les caisses, et enfin, le traditionnel jus de fruits chez Mahad, son tout aussi traditionnel vendeur ambulant et sa valise (au singulier cette fois car c'est une connaissance de Patricia, il a donc squatté la place, car d'hab, ça se conjugue au pluriel, un part, un arrive. "Ca s'en va et ça revient,......"!), et la désormais traditionnelle peur de Benj d'être malade à chaque fois qu'il mange ou boit quelque chose de local ! Retour vers 19h30, on finissait par le croire kidnappé (avec le bagou de Patricia, elle aurait été capable de nous le vendre sur le marché, et d'en tirer un bon prix ! Lol !). En tous cas un grand merci Patricia, Benj a beaucoup aimé.
Dîner au Top Gun pour notre dernière soirée, on ne pouvait pas le laisser pendant 15 jours sans hamburger-frites ! Ben oui, je sais, que voulez-vous ?! Et dernière blagounette quand mon Benj passe la tête par la porte des toilettes, interrompant sa lecture, interloqué par le bruit qui venait de sous ses fesses (la cuvette et la tuyauterie qui grincent). En pleine scène de l'Arme fatale avec Benj dans le rôle de Dany Glover bloqué sur ses toilettes ("c'est 1,2,3 on y va, ou 1,2 et à 3 on y va ?"). Impayable ! Oui, Benj, je sais, c'est ta fête, mais tu ne peux pas dire que je ne t'avais pas prévenu ! Et il faut bien reconnaître que tu m'as donné de la matière, je ne pouvais pas passer à côté, ça aurait été du gâchis ! Et une dernière pour la route et avant de reprendre l'avion : "je vais faire mon chieur jusqu'au bout, mais est-ce que tu pourrais changer une des photos du scrap que tu m'as offert, parce que je l'aime que moyennement, je suis pas trop bien dessus ?!". Si, si, je n'invente rien. Toute ressemblance avec un personnage que certains d'entre vous connaissent n'est pas une simple coïncidence ! Lol !
Dimanche. Voilà, on y est, Benj est parti, il a repris l'avion. On va s'ennuyer maintenant sans ses commentaires décalés. Surtout que les jours qui vont suivre vont être moins drôles avec Raf qui court les médecins pour son mal de côtes, et notre voiture qui continue à faire des siennes. On achète une nouvelle batterie et notre voisin fait de même 2 jours après. Là on se dit que c'est bon, la poisse est partie (même si je suis désolée pour mon voisin). La voiture a 2 pneus neufs, la vitre est réparée et elle a une batterie neuve. La chanceuse ! J'espère qu'elle va arrêter de faire ses caprices de diva maintenant !
Mon beau moustachu ! |
Un 1/2 tour, et nous voilà face à la piste, où des tables ont été dressées, housses blanches sur les chaises, nappes et assiettes blanches. Quelques tables en long, et d'autres rondes tout autour. Le tout en face de 3 superbes avions de chasse de l'escadron qui vont toute la soirée servir de décor de fond à toutes les photos. Sur les tables, beaucoup d'emplacements sont réservés pour des officiels, invités et V.I.P. En attendant de lancer le dîner, nous avons droit à de magnifiques chants polyphoniques corses (avec la main sur l'oreille comme il se doit), un groupe est venu spécialement pour l'occasion. Même si on ne comprend pas la langue corse, ce type de chants procure toujours autant de frissons. Le mini-concert est terminé, il est temps de se trouver une table. Et là, oups, entre les tables réservées et celles qui sont déjà occupées (par des gens plus malins que nous), il ne reste plus de table de dispo pour nous accueillir tous. Il reste 2 places par ici, 1 par là, 3 par là-bas. Le hic c'est que nous sommes un bon groupe qui n'a pas envie de se séparer. Nous aurions dû faire comme à l'école, aller vite s'asseoir et réserver pour les copains et les copines (manifestement certains maîtrisent). On fait le tour à plusieurs reprises pour repérer de la place, mais on a beau chercher, c'est mal parti. C'est pas qu'on veuille faire les ch....ou bousculer l'organisation établie, mais bon, on aimerait bien rester ensemble. Après en avoir touché 2 mots aux "autorités compétentes", on récupère une grande table rectangulaire (dont la fonction habituelle est de servir de table de pliage parachute), des chaises avec housses, une nappe, et les filles avec leurs jolis sourires et leurs décolletés, vont faire le tour des tables pour récupérer couverts, assiettes, verres,... Au final, nous avons une jolie table, qui n'a rien à envier à celle des V.I.P. ! Notre soirée peut débuter. En entrée, assiette de charcuteries corses, puis tagliatelles et figatelli en plat principal. Les charcuteries étaient très bonnes (même si depuis, j'ai cette sensation d'avoir soif tout le temps), les figatelli, j'ai moins aimé. C'est une saucisse à base de foie et de viande de porc, qui est traditionnellement dégustée grillée. Là, elle était plutôt bouillie, la texture en bouche est très particulière. Il y avait à mon sens trop de morceaux dans l'assiette, et coupés un peu trop épais. C'est un plat assez gras, ça nage un peu dans l'huile. Bon ben au moins, on aura goûté. Assiette de 3 fromages (corses toujours) et de beaux gâteaux en dessert, un avec l'insigne du chat SPA 69, l'autre avec celui du serpent SPA 88, un avec le drapeau corse, et un dernier pour fêter les 70 ans de l'escadron.
Solen |
et Zara |
On passe donc la soirée entre la piste et notre table (au final enviée de tous), à laquelle Karine met l'ambiance en faisant le clown avec tout ce qui traîne sur la table, petites cuillères, bouchons de bouteille, serviettes en papier,....Nous avons donc passé une bonne soirée, et Bruno nous a prêté son carrosse pour rentrer au palais. Encore bon anniversaire à l'escadron de chasse 3/11 Corse !
La une de Corse-Matin du mercredi 15 janvier |
Terrasse extérieure |
Après de multiples rechargements de batterie, qui finissent tous par se révéler inefficaces, direction le magasin pour en acheter une nouvelle. La fin des ennuis ? Hélas non. Moins d'une semaine plus tard, c'est à nouveau la même histoire. Quelque chose fait que la batterie se décharge en roulant, au lieu de se recharger. Et hop, à nouveau système D, il faut se faire prêter une voiture, demander de l'aide aux copains,.... Et le pire, c'est que partout autour de nous, on voit des automobilistes en
galère : notre voisin qui recharge sans arrêt sa batterie, un autre qui change sa roue,.... A croire que nous avons porté la poisse à tout le quartier ! Urgent, recherche marabout désenvouteur diplômé avec expérience et de solides références, pour un long travail en profondeur ! La voiture se retrouve en partie en mode puzzle, histoire d'essayer de trouver la panne. Verdict de Dr House, l'alternateur est mort ! Et shopping automobile en ville et encore 450€ de moins dans le porte-monnaie (qui avait déjà fait une belle cure d'amaigrissement d'après-fêtes!). Grrr ! Je m'arrange avec Marie pour qu'elle me cherche pour notre petit déjeuner en ville du mercredi matin, et boum patatra, le matin même, petit coup de fil "tu ne vas pas me croire, mais comme un fait exprès, le chouff vient de me dire que j'ai le pneu avant gauche crevé !". Heureusement que Sainte Karine des Miséreux est arrivée pour nous sauver ! Lol ! Alors pendant que nos maris se dépatouillent avec les voitures (et leurs chefs respectifs qui doivent croire au complot à force de voir leurs effectifs en dépannage extérieur tous en même temps !), nous, nous profitons d'un petit déjeuner à l'Unique Café en ville, non loin du Nougaprix. Pour faciliter la vie des serveuses et réduire considérablement le temps d'attente, nous avons pu passer la commander lors de l'inscription. Ca permettait au café de préparer un peu en avance, resterait à commander les boissons chaudes sur place le jour même. Donc au choix : pancakes, ou gaufres, ou pain perdu avec pommes de terre ! Oui je sais, la dernière proposition est assez surprenante. Mais certaines aiment la nouveauté et l'audace. Nous sommes une jolie assemblée de quelque chose comme 17 femmes, dont la table prend toute la longueur de la pièce ! Il faut passer commande des boissons chaudes, au bout de 3 personnes, la pauvre jeune femme ne s'en sortait déjà plus. Un p'tit coup de main pour faire avancer le schmilblik, et nos plats arrivent au fur et à mesure, avec un bon verre de jus de fruits frais pressés.
Pour ma part, j'ai pris des pancakes. Ils sont bien épais, il y a de quoi faire, même pour un bon appétit comme le mien. Ils sont légèrement aromatisés à l'orange, et on nous sert nutella, miel, et sirop d'orange avec. Je voudrais bien attendre mon cappuccino pour déguster le tout ensemble, mais à chaque montée de la serveuse, ce n'est pas encore pour moi. Je commence donc, et c'est délicieux. Pour aider à la manoeuvre, Léa fait un récap écrit des boissons qui manquent et le rapporte en bas. Tout le monde est servi. Nous passons un bon moment, il faut déjà rentrer, c'est bientôt l'heure des mamans de nos chères têtes blondes. Je récupère ma voiture, juste à temps pour le cours de scrap de Véro cet après-midi. Toujours aussi bien, sans compter la belle surprise du jour : 2 nouvelles teintes pour les pages de fond ! Véro, tu nous gâtes ! Lol ! Ciné du soir, je vérifie 15 fois que les feux ne restent pas allumés. A chaque fois que je tourne la clé dans le contact, j'ai une appréhension ! Bien naturelle, vous me direz !
Jeudi après-midi, visite de ville avec Patricia, Philippe, Stéphane et sa maman. Il serait temps, ça fait quand même plus d'1 an que je vis ici. Je connais un peu, j'ai visité certains quartiers, là j'ai les explications en plus. C'est toujours aussi pittoresque, partout il faudrait "donner, donner, donner" (comme dirait Enrico) et acheter. Attention, les planches à billets sont en ville, donnez vous le mot ! C'est à celui qui saura les accrocher ! Et je découvre les spécialités hypercaloriques des petites boutiques, le nougat djiboutien et le gâteau à la cacahuète. "Non, non, c'est pas calorique, me dit le vendeur, y'a que du sucre et du miel !" (humour djiboutien). Oui, et des fruits secs ou des arachides en plus. Tu manges 1mm2, t'as déjà ta ration calorique de la journée ! On finit comme d'hab avec le jus de fruits de chez Mahad, et j'ai fait le test cette fois-ci, la paille tient debout toute droite dans le verre ! Et on finit avec le vendeur ambulant, sans lequel la visite de ville n'est pas complète.
Retour à la maison et douche vite fait, juste le temps d'enlever la poussière et le sable de la ville et de faire un petit ravalement de façade (obligatoire à partir d'un certain âge) avant de ressortir pour le dîner au restaurant. Le temps de se préparer, Raf descend déjà installer les petits dans la voiture, qui remontent 2 minutes après avec un "la voiture démarre pas !". Là c'est tellement énorme que je reste persuadée pendant au moins 2 minutes que c'est une blague (mauvaise, certes, mais une blague), jusqu'à entendre Raf téléphoner dans l'escalier pour nous trouver assistance ! Après Sainte Karine des Miséreux, voici donc Saint Bruno des Naufragés de la Route qui vole à notre secours. Et nous permet de rejoindre le restau indien pour passer une bonne soirée. Et c'est reparti le lendemain pour le plan débrouille, Buno me sert de chauffeur pour me ravitailler en eau et me prêtera la voiture pour mes grosses courses de demain après-midi ! Jean-Louis va reprendre l'enquête pour démasquer le fauteur de trouble et l'arrêter. Donc "rhallas" comme on dit ici, ça suffit ! Comme nous sommes encore dans les temps pour les voeux de la nouvelle année, en plus de santé, bonheur et prospérité, si vous pouviez nous souhaiter une bonne connexion internet et une voiture en état de marche, ça serait royal ! Merci d'avance ! Et je vous donne bientôt R.V. pour le prochain épisode de notre "road movie" !