28 avril 2013

En bateau à Khor Ambado

Vendredi 26 Avril

Petite dédicace !

Répétez après moi « en bateau à Khor Ambado » rapidement et plusieurs fois de suite ! Eh oui, seuls les plus méritants vont pouvoir participer à l’excursion du jour, la dernière de la saison organisée là-bas par le club loisirs et découvertes. Jusqu’à ce matin 07h06 très exactement, nous étions dans l’attente du maintien ou non de cette sortie, pour cause de météo incertaine. Oui, la mer était un peu « déchaînée » les derniers jours, mais Neptune a décidé d’être clément et de nous laisser profiter de cette journée.

R.V 8h30 à la Pêcherie, on se gare au milieu des cabanes, sur le territoire des coupeurs de poissons et des oiseaux, comme d’habitude. Nous avons notre chouff attitré, le temps d’attraper les affaires  (on se demande d’ailleurs pour combien de jours on part ?!) et direction le quai d’embarquement (en fait 3 escaliers et un amas de rochers). C’est Joanne qui est l’accompagnatrice de l’excursion (elle s’occupe de la section Djibouti par la mer au club). Je connais les ¾ des autres familles participantes, Céline a fait les macarons avec moi et Jennifer est une voisine dont la fille prend le même bus que Geoffrey. Nous connaissons le bateau Al -Iman, pour l’avoir déjà pris au retour de Maskali. Il a l’avantage d’avoir de vrais bancs en bois, nous avons donc le dos maintenu et pas dans le vide comme c’est souvent le cas.  A peine partis, petite interruption par les gardes côtes pour vérifier que tous les papiers du bateau sont en ordre (avant de sortir en mer, la compagnie doit aller déposer la liste des passagers à leur  bureau). Tout est OK, c’est reparti. Il y a quelques vaguelettes et du vent, le ciel est couvert par moment.  N’étant pas encore une vieille louve des mers (la compagne du loup de mer, vous aurez deviné), je n’ai pas bien l’habitude des modes de fonctionnement de l’océan. Tout ça pour vous dire que je me suis assise du mauvais côté du bateau à l’aller (au retour d’ailleurs aussi) et que conséquence de ce mauvais choix, je me retrouve vite mouillée et salée, avant même d’avoir mis les pieds dans l’eau pour la baignade. Ici on a coutume de dire que si la montagne ne vient pas à Mahomet, c’est Mahomet qui ira à la montagne. Et bien je peux vous dire que ça marche très bien aussi en remplaçant Mahomet par Isa et la montagne par  l’océan !  Bon ben mouillée pour mouillée !! Sur le chemin, belle surprise de voir des dauphins qui nous régalent de belles cabrioles. C’est toujours magique de les voir s’amuser  en liberté. Mais ces coquins sont très rapides, presque impossible de les prendre en photos, au mieux on voit la nageoire, au pire on aura une forme flou sur la photo (c’est peut être ça qu’on appelle le flou artistique ?!).


Les paillottes vues côté piste

Arrivée sans encombre, déchargement les pieds dans l’eau. Nous nous installons sous la petite paillotte en face du restaurant de plage. Chaises de jardin blanches, et 3 tables collées les unes aux autres avec des nappes en tissu (sympa, ça change des toiles cirées coca-cola qui collent sur les cuisses à cause de la chaleur et de l’humidité), et 3 hauteurs de tables différentes ! Des brins de paille sur le toit, et une vue imprenable sur l’océan à 3 mètres de nous ! La plage de Khor Ambado est encaissée, emprisonnée par de petites falaises noires couvertes de rochers (dont je me demande à quel moment ils vont se détacher pour venir nous transformer en crêpes, j’adore les crêpes, c’est pas le problème, mais j’ai d’autres ambitions que celle-là !!), qui tranchent avec la couleur beige clair du sable. Pas de coquillage, le sable dans l’eau est doux comme du velours (comme un doudou a dit Gabriel), chouette, nos petons vont pouvoir respirer  et les filles coquettes que nous sommes vont pouvoir faire admirer leur vernis ! Ben oui, on est des filles, et on lit des magazines à la noix qui veulent que nous soyons glam en toutes circonstances, sur la plage y compris ! Pas gagné !

et côté plage

En bonne organisatrice, Joanne a prévu la petite collation de 10h avec café et gâteau. Raf et les garçons se précipitent à l’eau, quant à moi, je commence par installer le campement et je mets tous les habits à sécher  (les petits ont été mouillés aussi à la descente du bateau, c’était marée haute). L’eau est comme à chaque fois délicieuse et rafraîchissante, encore peu de monde sur la plage, il  est  trop tôt. Nous pouvons profiter du calme. Euh, presque, légèrement troublé par le « bêêêê » des biquettes qui passent sur la plage et qui vont brouter un peu plus loin. Je les suis pour les prendre en photo, mais elles sont craintives, l’instinct de survie est plus grand que la nécessité de se nourrir.  Et là on dit merci à l’inventeur du zoom sur les appareils photos ! Je pars faire mon petit reportage photo de l’autre côté de la plage, je ne peux pas aller bien loin, la plage se termine par des rochers dans l’eau, et pour rejoindre la plage suivante, il faut aller dans l’eau pour contourner les rochers. Mais avec le courant et les vagues, je ne vais pas m’y aventurer, toujours cette petite crainte de finir en crêpes contre les rochers, à la manière de celles collés dans le four de chez Youssouf ! Merci, mais non merci !!

Les petites falaises qui entourent la plage

La matinée s’écoule entre baignade et jeux de plage pour les loulous qui s’éclatent comme des fous. Petit apéritif les pieds dans le sable (la chaise et les pieds dans l’eau pour certains. Bon là, on peut plus trop frimer, en France vous commencez à avoir du beau temps, il ne vous manque plus que la mer, et encore, pas à tous !).


Le repas arrive, au menu, couscous.  En fait, c’est plutôt un mégamix entre couscous et pot-au-feu, car s’il y a bien semoule, pois chiches et boulettes de viande, le plat de légumes est composé de pommes de terre, carottes et choux servis avec un bouillon. Celui des viandes contient poulet et agneau mijotés avec oignons et tomates. Un autre petit bol de sauce arrive, et là, comme dans les films, une lumière de fond  rouge, on entend des sirènes et une voix métallique qui dit « danger, danger ». Les piments qui flottent à la surface du bol annoncent la couleur  (ou plutôt la douleur), c’est la sauce qui arrache ! Je passe mon tour ! Au moment du dessert,  ce sont les crêpes (encore elles, décidément) et les beignets de bananes au chocolat qui sont plébiscités. Et qui feront un retour triomphal à l’heure du goûter, avec café et chaï ! L’après-midi se passe entre baignade et papotage, il fait chaud, il faut aller se rafraîchir plus souvent ou  se cacher sous la paillotte, à l’ombre, enfin c’est ce que je croyais, encore mauvais choix, pas assise du bon côté de la table. C’est ce que me dis mon dos depuis hier soir ! Bref !! Nous avons passé une bonne après-midi avec les histoires de Jennifer, nous racontant les quelques semaines passées en vacances en France, et le décalage, inverse cette fois-ci, de nos nouvelles habitudes acquises ici, confrontées à la vie française. Ou comment ne plus savoir se servir d’une carte bleue et oublier son code à force de tout payer en liquide ici. Sentir la douleur du porte-monnaie au premier plein d’essence. Tout trouver froid, des draps du lit à la cuvette des toilettes. Etre perdu dans la grande surface et faire une crise de panique devant tant de m2 et la foule. Rester 30 minutes la bouche grande ouverte et dans la plus totale confusion lorsqu’il s’agit de décider quels yaourts acheter.  Penser que la caissière s’est trompée dans les prix de nos courses, et trouver que c’est peu cher (par rapport aux prix des aliments ici bien sûr).  Avoir oublié qu’en France, on ne donne plus de poches plastiques et qu’il faut penser à ramener ses paniers. Attendre béatement que quelqu’un vous emballe vos courses. Réapprendre à se servir de 2 robinets et arriver à maîtriser la température,….. Il y a une quantité de petites anecdotes de ce style, toutes plus amusantes les unes que les autres ! Nous avons bien ri ! Dernière baignade avant le retour, l’eau a pris une couleur plus ambrée, la marée remonte, et avec elle sable et algues (celles qui ressemblent à des salades).



Retour un peu « tape-cul », il y a du vent, des vagues et comme je vous disais, pas la bonne place sur le bateau (à force de faire des sorties en mer, je vais finir par savoir où m’asseoir pour éviter de ressembler à un marais salant avant récolte). Mais leçon apprise de la fois dernière quand même, j’ai gardé mon maillot de bain et mon t-shirt anti-UV ! Bien m’en a pris ! Puisqu’au final, je me retrouve à nouveau mouillée et en plus de la « grande bleue », je me retrouve avec de …….grands bleus ! Les enfants, par contre, ont adoré ! Comme d’hab, plus ça roule, ça tangue, ça saute,… mieux c’est (ils risquent de trouver les manèges bien ennuyeux après ça) ! Retour à la maison, et légère  hésitation du gardien à la barrière. Eh oui, entre Raf et ses marques de lunettes genre raton-laveur, Geoffrey avec son teint rosé et ses yeux gonflés qui font penser à une crevette qui aurait une allergie oculaire et moi avec mes cheveux hirsutes gominés au sel de mer et mon front peau-rouge, il ne nous avait pas reconnu ! « Ah c’est vous ?! » nous dit-il ! « Eh oui, c’est nous » je lui réponds (aussi étonnant que ça puisse paraître ! Euh, si on pouvait rentrer chez nous maintenant, je rêve d’une bonne douche, en espérant qu’il n’y ait pas de coupure d’eau !).  Ouf, nous avons de l’eau, l’opération désensablage et désalinisation est une réussite ! Vite, il faut coucher sur le papier tous les souvenirs de la journée pour vous les faire partager. Bonne soirée à tous, je m’y mets !

C'est bon la honte !

20 avril 2013

..... et comme ?

Mercredi 17 Avril
 

Massage. Aujourd’hui dernier petit déjeuner-massage de la saison en compagnie des filles du club. Pour certaines d’entre elles, c’est même le dernier tout court, car leur séjour à Djbouti touchant à sa fin, elles sont dans les préparatifs de retour en France. Une page va se tourner, une nouvelle va commencer. Nous allons donc bien en profiter. Nouveau trajet jusqu’au Kemp puisque c’est là-bas que ça se passe (eh oui encore, 3 fois en moins d’une semaine, c’est plus de l’amour mais de la passion).  Etant donné la chaleur, nous ne serons  pas dehors cette fois-ci, mais dans la salle du club enfants, qui sert également pour les goûters d’anniversaire, et qui, avantage appréciable, est climatisée.  Et quand nous longeons le court chemin extérieur (genre 5 mètres) qui passe le long de la piscine VIP pour rejoindre la salle petit déjeuner, nous sommes ravies de ce choix, c’est une véritable étuve, et il n’est que 8h30 !

Une grande table garnie d’une nappe blanche nous attend (grandeur genre demi Buckingham Palace où il faut un micro pour dire « tu peux me passer le sel ? »). Les chaises aussi ont revêtu leur plus belle robe, housse blanche en tissu avec nœud au dos,  comme dans les mariages ! Au final nous sommes 20, pour partager ce dernier petit déjeuner.  Comme d’habitude, un bon jus d’oranges pour démarrer, puis des présentoirs à 3 étages garnis de viennoiseries : croissants, chocolatines, escargots aux raisins et muffins raisins secs ou pistaches grillées. Café et chaï puis les plateaux de fruits pour finir. Du personnel rien que pour nous, et la vue sur l’océan. Nous parlons des déménagements et des futures affectations (avec petits conseils sur la région, les coins où loger, les choses à faire ou à visiter,…) pour les unes, et des vacances d’été en France pour les autres.  Qui part, qui reste ? Qui va faire quoi comme activités la saison prochaine ? Qui reprend telle ou telle section ?...... Et comme d’habitude, échange d’infos en tous genres (style la convention avec Air France pour bénéficier de tarifs plus avantageux, dont nous venons de prendre connaissance, alors que nous avons déjà tous acheté nos billets ! Lol jaune !! ). Des anciennes nous quittent, et avec elles tous les bons conseils, astuces et bons plans. A nous maintenant d’initier les futures nouvelles arrivantes, on n’a jamais trop d’infos ici !














Mon assiette 100% plaisir
 

Au fur et à mesure de la matinée, nous sommes appelées pour le massage. Cette fois-ci, j’ai choisi épaules et cou. Comme la fois dernière, nous sommes conduites  dans la partie massages-spa, et on nous installe dans le petit salon aux lumières tamisées.  Pour une bonne mise en condition.  L’hôtesse nous apporte de petites serviettes glacées  à la menthe pour nous rafraîchir et enlever un peu la transpiration qui nous colle à la peau. Effet glaçon garanti, on se sent enveloppée d’une onde de brume parfumée, c’est divin. Elle nous apporte également des chaussons blancs en éponge à l’effigie du palace (chaussons à usage unique qui finiront dans nos paniers, comme témoin de notre vie de luxe).  Nous bavardons un peu, lovées sur le canapé moelleux, puis nous sommes cherchées par nos masseuses, avec lesquelles il faut converser en anglais car elles sont toutes presque d’origine asiatiques, en majorité de Thaïlande ou de Bali (d’où mon indice Asie sur FB pour compléter la piste de l’huile. Je me fais l’effet d’être FX avec ses énigmes tortueuses, lol !! Bisous FX au passage, et à toute la petite famille D). 
Le couloir menant au bien-être

Installée sur la table de massage, la tête dans le trou prévu à cet effet, j’ai le nez au-dessus d’une grande coupelle remplie de fleurs de Bougainvilliers baignant dans une eau parfumée. Le massage, doux au début, devient vite plus dynamique quand elle attaque ce fameux « triangle » comprenant l’os de la base du cou et les trapèzes . Et là quand elle commence à masser avec les pouces et  à insister, je me retiens de laisser franchir un « aïe » de mes lèvres, c’est là que les toxines s’accumulent en cas de stress, et au bout d’un moment, le corps ne peut plus les éliminer et ça fait mal (merci Dr House pour ce diagnostic !). Et comme chez moi, il y a matière à malaxer, elle s’en donne à cœur joie, elle m’attrape la peau comme si j’étais un sharpei  ! Quand je crois que le pire est derrière moi, la voilà qui revient à la charge avec une technique que je ne connaissais pas, le massage avec les phalanges ! Et alors là, on déguste !  Elle ferme les poings, et en avant ! J’entends craquer de tous les côtés, ça y est, je pars en morceau ! Mais non en fait, c’est elle qui a les articulations qui craquent ! Et on insiste bien sur les zones sensibles !  Après le « rouleau-compresseur Balinais » (qui n’est ni une position du Kama-Sutra ni une figure de Kung-Fu, mais juste le rendu de ce que je suis en train de vivre !), me voilà sur le dos pour la deuxième partie du massage. Début en douceur  (mais je commence à la connaître la petite dame, je la vois venir avec, non pas ses gros sabots, mais ses chaussons blancs en éponge, ça ne va pas durer), elle masse le cou et les bras, ainsi que le haut du décolleté.  Et hop, quand ta  vigilance est au plus bas,  elle t’attrape la tête et clac à gauche, et clac à droite. Et pour finir, elle te prend à la base de la nuque et la tire vers le haut pour étirer les cervicales ! Que du bonheur !  Mais ne vous méprenez pas, ça n’a pas été une séance de torture, ça fait du bien tous ces étirements.  Je remercie ma masseuse, in english of course, et je rejoins le canapé moelleux et mes copines.  Rachel s'est fait offrir un thé dans la salle de repos après le massage et arrive quelques minutes après. Elle en profite pour nous vanter  la séance de soins-massages en duo faite avec son mari, que l’hôtel proposait pour la St-Valentin : exfoliation, massage, douche (avec de la vraie eau non salée et une température que tu peux choisir, en un mot le luxe !) puis jacuzzi au lait et miel. Et fou-rire en prime à l’évocation du mini-slip en papier dont son mari ne savait pas quoi faire ! Il paraît qu’il y en a un autre, « duo-chocolat » qui est très bien aussi !

Le petit salon de détente
Retour en salle petit déjeuner, quasi tout le monde est parti, il est vrai qu’il est déjà 11h20, le temps « je prends soin de moi » qui nous était imparti prend fin, il faut penser à aller chercher nos chérubins à l’école. Vivement le démarrage de la nouvelle saison pour revenir profiter de matinées bien-être !

Petite sortie en famille pour la soirée, l’ASAC Air organise son gala de danse. Au programme : danse africaine, tahitienne, step, fitness-stretching-pilates, twirling-bâton, de salon, salsa, rock,…. Bref, il y en a pour tous les goûts. Le cinéma plein air de la base sert de « salle » de spectacle. A notre arrivée, une belle foule, impossible de trouver une place sur les chaises et les bancs, il nous faut monter sur les gradins (en pierre, baignés toute la journée par le soleil, donc fesses au chaud, comme s’il faisait froid, pff !!). Et là je vous entends d’ici « mais Raf et Isa dansent aussi, pourquoi sont-ils dans les gradins au lieu d’être sur la piste ? ». Alors c’est très simple, vu que nous n’avons pas été, je dois le dire à ma grande honte, très sérieux et assidus pendant le dernier trimestre, il me semblait plus sage (et plus respectueux) de regarder des gradins plutôt que de « pourrir » sa démonstration à notre prof de danse bien aimé !  Le spectacle commence plus tard que prévu, le ¼ h djiboutien a encore frappé ! La maîtresse de cérémonie, dont c’est le 12ème gala, présente les numéros  qui s’enchaînent. Les petites danseuses ont beaucoup plu, ainsi que les tahitiennes, toujours très appréciées. J’ai pu voir mes copines Rebecca et Estelle s’éclater comme des folles sur les danses africaines. Philippe et Patricia, eux,  nous régalent sur les danses de salon, le rock et la salsa. Pour qui aime la danse, le spectacle est très plaisant. Seul bémol, tous ces gens qui circulent sans arrêt, c’est très pénible, juste envie de les prendre par les épaules pour les forcer à s’asseoir. Sans compter ceux qui restent debout devant ton nez et te bouchent la vue, sans en avoir rien à faire que tu ne vois rien ! A  plusieurs reprises, ils ont été rappelés à l’ordre, la présentatrice devant faire appel à leur sens du respect des autres et du partage (mais en ont-ils ?), eh oui, étrangement tout le monde voudrait voir le spectacle !! Déjà que ces enfants qui courent partout et tout le temps, donc forcément suivis de près par les parents, c’est agaçant, mais alors ceux qui passent constamment on ne sait pourquoi  (juste pour se promener ou se montrer ?), c’est juste rageant ! Manque de respect pour le public, mais surtout, et c’est pire selon moi, pour tous les gens qui passent sur scène ! Dommage ! En tous cas, le spectacle était de qualité, bravo à tous les coachs et les élèves qui ont bien travaillé durant cette année.




19 avril 2013

M comme ..... ?

Mardi 16 Avril
 



Aujourd’hui, je pars à  la découverte des secrets d’une pâtisserie à la mode. Je sens que je vais encore me faire des amies sur ce coup là, car oui, je retourne au Kemp pour une nouvelle séance de cuisine.  Au programme du jour, hommage à Pierre Hermé, nous nous attaquons à la fabrication des macarons (oui  Ben, mais ne me demandes pas d’en faire ici, hors des cuisines climatisées du Kemp, c’est pari impossible).  R.V. dans le hall de l’hôtel, nous voici comme d’habitude une petite bande de 9 dames,  bien décidées à dompter ces macarons qui nous donnent parfois tant de mal. J’en connais certaines, il y a entre autre Béatrice qui fait du scrapbooking avec moi,  il va y avoir de l’ambiance et de la rigolade, je vous le dis ! Direction le dernier étage et sa superbe vue (vantée à chaque cours par Annie, merci Annie), nos petits bloc-notes, crayons, bouteilles d’eau et bien sûr  nos très glamours tabliers en plastique et toques en papier nous attendent. Le toujours très souriant chef Ilia nous accueille et nous explique le programme de cette séance. Petite nouveauté par rapport au cours de viennoiseries, nous allons maniper davantage.  Le cours sera vraiment axé sur la préparation  des coques et le tour de main à acquérir, car les ganaches sont relativement simples à réaliser. Nous allons donc apprendre à préparer  ce qui sera au final des macarons caramel au beurre salé, chocolat et menthe, litchee et chocolat blanc et chocolat noir poudre de noix de coco.  Tout un programme, et 2 kg de plus rien qu’à la lecture du menu !

Direction la cuisine, nous allons faire comme dans les émissions télé, le chef nous explique et nous montre la recette, à nous de la reproduire ensuite (ben, c’est pas gagné).  D’autant que le chef (grisé d’avoir tant de femmes dans sa cuisine ?) nous met la pression en réalisant des coques bicolores (2 poches dans une grande douille) rouges et bleues…. Magnifique !!
Les macarons cosmiques du hef
Par équipe de 2, nous allons réaliser les diverses étapes de la recette. Peu d’ingrédients à la base, il faut réaliser une sorte de pâte d’amandes avec du sucre glace, des amandes en poudre et des blancs d’œufs.  Jusque là, rien de bien sorcier, même Gabrielle Solis est capable de le faire. Petit clin d’œil de ce coquin de chef, c’est à la main que nous réalisons le mélange (d’où l’expression « mettre la main à la pâte »). Tout avait déjà été pesé et préparé à l’avance dans les bols, du coup le sucre glace colle bien au fond, et il faudrait presque y aller au burin pour décoller les derniers morceaux.  Je me charge de l’opération mélange, Karine trouve que j’ai le style (ben oui, en bonne alsacienne qui fait de la viennoiserie, j’ai un peu le tour de main).

La base pâte d'amandes
C’est le moment de mettre les blancs, et là qui s’y colle…. s’y colle vraiment ! Déjà qu’à  la base, la  pâte d’amandes ça colle, alors là avec les blancs, Super Glue peut aller se rhabiller ! On en a plein les doigts, dur de s’en défaire ! C’est ce moment là que choisit Annie pour distribuer les colorants à rajouter à la préparation.  Ils sont sous forme de poudre (de perlinpinpin) et non pas de liquide, pour éviter que la pâte ne le soit aussi (et donc ne plus avoir de  préparation à macarons, mais de quoi coller affiches, vaisselle, chaussures,…..). Il y a le vert épinard (ou brocoli c’est au choix), le rouge, le bleu et le noir. Karine et moi avons droit au noir dalmatien, à la fin du mélange, on hésite entre une grosse truffe ou un galet mazouté ! Mouais !!  Pas convaincues nous sommes !!

Et on rajoute la poudre colorante magique
L’étape suivante consiste à réaliser un sirop avec sucre et eau. Et la température idéale qu’il nous faut est de 120°. Et comment savoir si cette température est atteinte quand on n’a pas de thermomètre à sucre me direz-vous ?  Ben, en y plongeant la main pardi ! Oui, oui !! On trempe ses doigts dans un bol d’eau glacée et très rapidement dans la casserole, sur la surface, puis retrempage dans l’eau glacée (comme le système des saunas-bains suédois). Si le sirop fait des filaments, le bon degré n’est pas encore atteint, s’il fait une boule trop dure, c’est trop cuit, en fait, la boule de sirop ne doit être ni molle ni dure !!  Karine est la plus courageuse des 2, moi tremper ma main dans une casserole avec de grosses bulles de sirop en ébullition, comment dire, ça ne m’engage pas vraiment.  J’ai des qualités, mais je crains que le courage n’en fasse pas vraiment parti ! Instinct de survie ? Pendant que le sirop se concocte, on bat d’autres blancs en neige  avec le super batteur du chef (genre Kenwood, mais en version pour les pros, si sophistiqué que personne n’a compris comment détacher le bol et enlever les pales. Ben oui, c’est que chef c’est un métier, on n’apprend pas ça entre 2 portes de cuisine à l’heure du thé en 1 heure de temps !).  Une fois le sirop prêt, il faut le verser sur les blancs sans arrêter le batteur (comme pour une base de nougat) jusqu’à ce que le mélange refroidisse un peu (et pour avoir mis la main aux « fesses » du cul de poule, je peux vous dire que ç’est caliente !!). J’adore ce mélange, je crois que le chef m’a repéré, j’ai récupéré le surplus collé aux pales, miam, quel délice, blancs d’œufs et sirop, comme du nougat tout mou (ou pour ceux qui connaissent, la préparation blanche des têtes de nègres des foires de notre enfance). J’en ai  sur les doigts, délice régressif ! Ca fait bien rigoler les filles, Marie me prend en photo (pas besoin d’une preuve, tout le monde sait que je suis gourmande !).

Séance touillage, ça colle !

Dernière étape, on mélange cette préparation à notre base pâte d’amandes colorée. Le rouge presque framboise devient un rose plus Barbie, notre noir devient ciel nuageux d’avant déluge, le vert soutenu devient vert mousse des forêts,  et le bleu que Béatrice et sa copine de fourneaux voulaient
« électrique Lady Gaga » est devenu bleu lagon.  Les plaques à pâtisserie sont prêtes, déjà recouvertes de papier sulfurisé. Vient la délicate étape de la mise en douille  (et non pas la mise andouille !) qui nécessite d’avoir plutôt  une grande main pour bien tenir la douille ouverte et la remplir avec la spatule (là pareil, je ne sais pas où le chef a trouvé cette spatule, mais c’est la taille XXL, moi ça me fait  plus penser à un battoir ou une rame. Et ma pauvre Karine qui est du genre  mimi mini-format, la voilà qui s’en voit avec sa sagaie et son sachet 20L ! ). Il s’agit ensuite de former les coques à l’aide de la douille, et ce n’est pas aussi facile qu’à la télé, croyez-moi ! La douille doit être tenue très près de la plaque et droite. Puis un peu de pression pour faire sortir la pâte, on relâche et on finit par un petit mouvement  du poignet  très élégant  pour finir le dessus de la coque, du moins quand c’est le chef qui tient la douille (moi j’ai appelé ça finir par un trait de fuite, mes copines de scrapbooking comprendront).
 
Karine, très appliquée
C’est parti, chacune  fait sa plaque, pas facile de faire des coques de mêmes tailles, régulières. Béatrice nous laisse quelques crottes de pâte sur la plaque, histoire de laisser son empreinte, l’équipe des verts et celles des roses se débrouillent pas trop mal, Karine fait son délire en customisant certains de nos macarons gris avec des points façons dés ou des smileys verts, et moi (toujours l’œil), je propose des macarons 3 tailles, gourmands, normaux et playmobils (mais indépendamment de ma propre volonté).  Des commis du chef sont montés voir, ils se moquent gentiment de nous et rient bien  de nos techniques de ménagères de moins de 50 ans (tiens, ça faisait longtemps qu’on n’avait  plus parlé d’elle, la fameuse ménagère de moins de 50 ans, elle me manquait ! La voilà réhabilitée).  Du coup je les rassure, ils n’ont rien à craindre pour leurs jobs, nous ne sommes pas encore à niveau ! Les premières coques sortent du four, elles ne sont pas mal du tout. Idem pour toutes celles qui suivront, nous avons bien travaillé, très peu de loupées, le chef est content de nous (ah, ils rient moins déjà là les commis ! Lol !!).  Nos macarons à Karine et à moi sont au final d’un beau gris argenté, assez tendance (ça pourrait faire une belle teinte de vernis, que je pourrais baptiser « gris macaron ». Si  quelqu’un travaillant dans les cosmétiques venait par hasard à me lire…. !).

Notre plaque avant cuisson....

...et à la sortie du four










Nous sommes diplômées, photo avec le chef, et nous repartons les bras chargés avec les macarons préparés d’avance, ainsi qu’avec  toutes les coques que nous avons réalisé, réparties dans des boîtes transparentes. C’est une explosion de couleurs car nous avons partagé nos créations, chacune de nous a des coques roses, bleues, vertes et grises.  A nous de réaliser les ganaches et de régaler notre petit monde.  Départ toutes groupées, certains clients n’ont pas manqué de remarquer notre précieuse cargaison, nous nous faisons l’effet d’être le petit chaperon rouge sur le chemin de chez mère-grand avec son panier rempli de galettes et de petits pots de beurre, sous l’œil du grand méchant loup !! « Qui a peur du grand méchant loup, c’est pas nous, c’est pas nous » ! Bonne dégustation, ces macarons ont bien accompagné la salade de fruits fraîche que j’avais préparé.  Quant aux coques vides, elles ont trouvé leur place au congélateur, et serviront  à gâter de futurs visiteurs (euh, je peux savoir pourquoi il y en a qui se précipite tout d’un coup sur leur ordi pour voir les vols en direction de Djibouti ?! Lol !!). J’espère vous avoir donné envie de vous essayer à la confection des macarons, alors tous et toutes à vos livres de cuisine ! Et à titre d'info, il suffit de cliquer sur les photos pour les agrandir (et quand il s'agit de macarons, ça peut être sympa !).  Bisous mes gourmands !!

Nos créations, pas mal pour des desperate housewives, non ?!









Les macarons du chef



15 avril 2013

Une journée au Kempinski

Vendredi 12 Avril




Il est arrivé, le jour tant attendu, depuis le temps que Raf m’en parlait ! Ca y est, c’est aujourd’hui que je vais découvrir le package buffet et piscine du Kempinski. C’est une formule qui n’est proposée que le vendredi  midi, et qui allie, vous l’avez compris, une journée à la piscine avec déjeuner au buffet (donc à volonté). Depuis que je suis arrivée il y a quelques mois, Raf m’en parle régulièrement, des étoiles plein les yeux à la simple évocation, non pas d’une journée de farniente au bord de la piscine, des cocktails de fruits savoureux, de la vue imprenable sur l’océan ou des magnifiques jardins du palace, mais du cochon de lait proposé au buffet (en ce qui me concerne, c’est plutôt l’évocation de la farandole de pâtisseries qui me ferait rêver, mais chacun son truc) ! Nous nous étions mis d’accord sur cette date car non seulement nous avons 3 anniversaires à fêter ce mois-ci, mais aussi parce que demain samedi, non ce n’est pas « raviolis », mais samedi FFDJ donc libre pour Gabriel et surtout  pour Raf qui aura bien besoin d’une journée de repos…. pour se reposer  et digérer !

A l’arrivée au Kemp, passage obligé par le souk pour acheter les billets du package. Il n’a de souk que le nom, car si une partie des produits est identique à ce qu’on trouve dans les petites échoppes du coin, les prix sont plus proches de ceux d’un palace que d’un souk (ici on ne marchande pas). C’est vraiment pour le cadeau de dernière minute que tu achètes vite fait avant de monter dans l’avion, histoire de ne pas en avoir justement en rentrant à la maison !  Bon, j’exagère un peu, il y a des jolies choses dans cette boutique, il faut bien coller avec  le lieu !

Le bar les pieds dans l'eau

Armés de nos tickets, direction la piscine pour récupérer les serviettes (oranges, genre les tenues des détenus de prison dans les séries américaines) et s’installer sur les chaises longues. Encore peu de monde, il n’est que 11h.  Les hommes vont tout de suite dans l’eau, et moi je fais d’abord un petit tour pour faire quelques photos (d’abord le travail, j’ai un reportage à illustrer moi, et ensuite la détente), de la piscine et de sa vue, du bar les pieds dans l’eau (trop cool) et des jardins autour.  Toujours une petite pensée pour ma belle-maman qui adore fleurs et plantes, je photographie donc la flore quand je le peux : bougainvilliers, fleurs de frangipanier, petits palmiers, cactus,… mes connaissances s’arrêtent là ! Direction les vestiaires pour me changer car je ne tiens plus, il fait trop chaud, je vais faire un tour à la piscine avant le repas. Le vestiaire est climatisé, par rapport à dehors, c’est le Pôle Nord (pour un peu, on s’attendrait  à voir passer des pingouins !).  Bonjour  le coup de massue quand on repasse dans l’autre sens, du froid vers le chaud ! Je me fais l’effet d’être une omelette norvégienne, arghh le chaud-froid ! Vite, la piscine !! Et là, le bonheur ! Si elle est « fraîche » (tout est relatif) de prime abord par rapport à la température extérieure, en 1 minute à peine tu es rentré et heureux d’y être. La piscine est à débordement avec vue directe sur l’océan et son eau turquoise. Elle est divisée en 2 parties, une peu profonde pour les enfants, et une autre qui l’est plus, pour les adultes. Entre les escaliers, il y a comme de petits murs qui font office de cascades et au fond  se trouve le bar les pieds (et les tabourets) dans l’eau ! La classe ! Possibilité de siroter  dans l’eau, et de manger aussi, le bar propose de petits snacks (par contre l’assiette avec les chips sur le rebord du muret de la piscine, c’est pas trop top, bonjour les miettes dans l’eau à la fin de la journée !).  Gabriel me surprend, il va dans l’eau directement sans passer par la case « je reste scratchée à maman ». Il retrouve une petite camarade de classe, et c’est parti, ils jouent tous les 3 avec Geoffrey et s’éclatent comme des fous !  Raf et moi nous posons sur le rebord pour regarder l’océan et penser  à vous en France. Ca y est, la minute est écoulée, notre B.A. du jour est faite !! Dur de s’arracher à l’eau bienfaitrice car le peu de pavés qui nous sépare de notre chaise longue nous fait comprendre que si tu n’as pas eu la bonne idée de laisser tes tongs en haut des escaliers, tu vas finir la plante des pieds grillée (supplice très répandu au Moyen-Age, on comprend vite pourquoi tu es capable d’avouer n’importe quoi ! Petite note culturelle de la rédaction !). 



On se rechange pour aller goûter à ce fameux buffet, la salle est climatisée, on peut apaiser pour un temps les morsures du soleil. Le buffet occupe la partie centrale de la salle qui est déjà  bien vaste. Une petite table propose 3 jus de fruits différents (pomme, mangue et exotique avec une pointe de cannelle) ainsi que du vin (rouge et blanc). Tout est à volonté et on se sert au buffet. Vous imaginez le choix, c’est cornélien ! Même pour les pains, on a un large éventail de possibilités. A côté de la multitude de salades, il y a des suhis et makis et de petits sandwiches garnis. Je dois avouer que je n’ai pas vu tout ce qu’il y avait du côté des entrées, déjà les yeux attirés par  les douceurs de l’autre côté du buffet.  Les garçons touchent à peine à leurs assiettes, le serveur est venu leur dire qu’il y a une partie de la salle spécialement faite pour eux, du coup, c’est presque un déjeuner en amoureux pour Raf et moi, on ne voit les loulous que par épisode.  Et en effet, une partie de la salle leur est dédiée avec petit buffet et chef à leur service. Il y a des mini-hamburgers, des pancakes, du pop-corn, et dans la salle, plusieurs petites tables remplies de coupelles de sucettes, carambars, bonbons, chamallows et diverses pâtisseries ! On se croirait dans la maison de Hansel et Gretel (la sorcière en moins). De belles tables sont dressées avec pailles colorées géantes et il y a des coloriages, des palettes de peinture et des trousses de feutres. Du personnel est spécialement là pour surveiller les enfants et leur faire des animaux en ballon, leur mettre des dessins animés ou des jeux vidéos ! Le paradis des enfants (et des parents du même coup !).  Je crois que mes enfants ont  jeûnés, trop absorbés par Kung- Fu Panda sur le grand écran et le jeu de voiture sur PS3. En mode gobage !! Ah non, rectification, Gabriel vient quelquefois  nous rejoindre à table, le temps de mettre son trésor à l’abri dans mon sac (trésor constitué des divers bonbons et douceurs cités plus-haut).  Il y a même possibilité pour eux de faire un tour d’âne (tout du moins quand son propriétaire ne dort pas !).  Pour en revenir à nous, Raf profite bien de son repas, et se ressert une assiette d’entrées. Moi  j’arrête là, ce serait dommage de ne pas profiter des desserts si langoureusement lovés sur le présentoir, me faisant de l’œil depuis mon arrivée ! Mais avant cela, il faut aller choisir le plat, j’opte pour une spécialité du coin (que je ne risque pas de faire à la maison), le cabri farci, accompagné de riz, d’épices, et de petits légumes. C’est délicieux et très peu fort en goût comme je craignais. C’est traditionnellement un plat de fête, typique de la cuisine nomade de cette région.  D’autres plats sont proposés, pour les clients moins aventureux ou ceux qui tiennent coûte que coûte à trouver des spaghettis bolognaise ou du steak-frites au bout du monde (ne riez pas, il y en a des tas comme ça, ça veut bien voyager, mais faudrait voir à pas exagérer tout de même, pour le touriste français, la bouffe c’est sacré !).  En cours de repas une grande brindille blonde fait son entrée accompagnée d’un petit monsieur cheveux gris. Il s’agit d’une chanteuse qui vient  nous faire un  récital pendant le déjeuner. Ils sont Russes tous les 2, lui a la tête d’un musicien de l’Orchestre National Russe (clin d’œil à mes copines de Colmar qui se souviennent sans doute de la première quinzaine de Juillet tous les ans, lorsque le RNO logeait à l’hôtel !), et elle ressemble à une couverture de mode (de toutes façons, avec les femmes Russes, c’est ou la gentille paysanne aux joues rouges, ou le mannequin de Victoria’s secret).  Nous avons droit à des standards de la musique pop anglaise ou américaine, sur un mode et un timbre de voix plutôt jazzy.  C’est pas désagréable, mais de temps à autre, je suspecte la coquine de chanter un peu de « yaourt ». Mais pas de quoi lui en vouloir, d’autant qu’elle entame son tour de chant avec « Michelle ma belle, these are words that go together  well, ma Michelle,…. » (spéciale dédicace à mes Michelle, elles se reconnaîtront).  Revenons à nos moutons, en l’occurrence à la meilleure partie du repas, les desserts.

Il me semble bien
que la gourmandise










Rien que de passer devant le buffet est un suicide calorique (comme a dit Raf, soeurette, il faut revoir ta copie, ce n’est plus 1 million de calories par bouchées, mais plutôt 2 !).  Tout fait envie, les petites verrines, les cuillères, les tartelettes, les gros gâteaux, les choux, les flans, les crèmes,…. Même les fruits sont si bien découpés qu’on dirait des sucreries destinées à tromper notre cerveau (comme dans ces pubs pour les yaourts 0% où la fille –car quand on parle de 0% on ne voit jamais d’homme comme c’est étrange- se pâme littéralement en mangeant son yaourt, en essayant de nous faire croire que c’est aussi bon qu’une pâtisserie ! Eh bien non, je regrette, un yaourt 0% ne sera jamais aussi bon qu’un coulant au chocolat avec un nuage de Chantilly ! C’est dit ! Na !). 

est 1 des 7 pêchés capitaux, non ?!

Mais qui peut résister à ça ?
Après plusieurs passages de repérage et de nombreuses hésitations, j’opte pour une tranche de gâteau au chocolat (juste à tomber par terre), un biscuit avec mousse  aux fruits exotiques (seconde gamelle) et un chou. Et comme si ça ne suffisait pas, deuxième round avec glace et salade de fruits (mais alors vraiment pour se donner bonne conscience la salade de fruits). 2 passages pour Raf aussi, suivis d’une tisane pour digérer (il faut au moins ça). Nous voilà repus, il va être dur de se traîner jusqu’à la chaise longue.  Expérience à refaire, d’autant que Raf n’a pas eu droit à son cochon de lait. Mais alors jeûne obligatoire 24 à 48h avant !


Après-midi piscine sans presque bouger (ne le voudrions que nous ne pourrions de toute façons pas !), il fait très chaud. Les garçons se trouvent des copains et copines (Geoffrey se fait draguer, et Gabriel drague, filles et mères).  Il y a plus de monde que le matin, c’est l’heure où les jeunes militaires arrivent, tous muscles dehors, et tous tatouages en avant.  D’abord groupés autour du bar, ils investissent peu à peu toute la piscine à la recherche de la gente féminine.  Raf et moi observons derrière nos lunettes noires, les  tactiques et techniques de chasse (c’est beau la stratégie, ils n’ont pas dormi pendant leurs classes). Ca rigole bien fort, ça danse  en se déhanchant, ça fait des jeux dans l’eau pour montrer sa force, bref, ça cherche à attirer l’attention ! C’est vraiment comme dans la nature, quand les animaux mâles font des parades pour attirer les femelles. On se déplace en petits groupes pour aller tâter le terrain et  verrouiller les cibles. Certains plus courageux tentent une approche moins discrète et en solo, en se plantant carrément devant leurs proies genre « je suis un killer, si tu me regardes t’es fichue, tu vas succomber ! ».  Ca sent la testostérone  à plein nez ! Ca m’amuse de les voir, et je ris sous cape (tout en me disant qu’au final, je ne regrette pas de ne pas avoir eu droit à tout ce cirque avec Raf, dont la technique du « je suis timide mais je me soigne » est plus efficace !).  N’empêche, je pense à certaines de mes copines célibataires  (pour info, il y a des allers réguliers vers Djibouti si ça vous intéresse, lol !!).  Il est temps de penser à lever le camp, à force d’être dans l’eau, nous risquons  d’avoir les mains et les pieds palmés. Nous en avons bien profité, comme d’habitude. L’histoire ne dit pas si ces messieurs sont rentrés bredouilles de la pêche ou pas, on n’est pas dans Loft Story tout de même ! Ce sera classé « secret-défense » !


13 avril 2013

Kermesse de l'école

Mercredi 10 Avril

Pour vous résumer les jours précédents, je suis allée voir une expo-vente de vêtements en provenance d'Inde samedi dernier sur la plage Nord du Héron, enfin plus précisément sur le parvis de la paillotte, juste au dessus de la mer. Pas mal comme panorama quand on fait son shopping, ça change un peu. Par contre je n'ai pas trouvé mon bonheur, je m'attendais à trouver des vêtements plus traditionnels, des pantalons larges, de longues tuniques ou jupes que l'on porte avec ses saris. Mais rien de tout cela, il y a avait des sarouels, des robes bustiers, des jupes portefeuille, qui ont toutefois fait le bonheur des autres dames présentes, nous étions déjà pas mal nombreuses à fouiller malgré l'heure matinale. Pas grave, mon porte-monnaie restera fermé cette fois-ci (et Raf n'en sera que plus ravi ! Et ça rime en plus !).

Dimanche, petite séance cinéma en solo, au programme "Le prénom" avec Patrick Bruel, ou comment une petite blague prend des proportions énormes et va plus loin qu'on ne l'aurait voulu ! Savoureux et bien joué, j'ai adoré le pétage de plomb d'Elisabeth-Valérie Benguigui (c'est tellement vrai ! ) . En conclusion, futurs parents qui me lisez, soyez très vigilants pour le choix du prénom de votre enfant, et si vous vous voulez savoir pourquoi, regardez le film !

Mercredi, Geoffrey n'a pas classe, son école  se prépare à sa 28ème kermesse. Oui, vous avez bien lu, c'est le jour de la kermesse annuelle de l'école. Et là je sens vos regards interrogateurs, "une kermesse en avril ?" Eh oui, si vous viviez ici, vous comprendriez pourquoi en avril à la place de juin comme il est de coutume en France. Réponse, la chaleur, encore et toujours (bien que, si j'avais mon mot à dire, ce serait en janvier. Lol !!).  Déjà qu'il commence à faire très chaud, imaginez si ça avait lieu en juin ! Absolument inenvisageable ! Comme d'habitude, je me suis inscrite pour faire un gâteau pour la vente de pâtisseries (pas de délire culinaire, je suis restée avec l'inratable et classique gâteau au yaourt). Départ vers 15h, pas de problème pour se garer, contrairement à la dernière fois pour le Carnaval. Comme j'ai un gâteau à déposer, je peux entrer avant l'heure, privilège que je vais apprécier lorsqu'un peu plus tard, je vais voir la file d'attente aux caisses et aux activités ! Je profite donc de mon avantage temporel pour acheter les tickets (jeux, tombola, restauration) et les garçons commencent par faire du trampoline dans la structure gonflable (sponsorisée par Coca-Cola comme il se doit ici. Tout est siglé Coca-Cola, quand tu vas au restaurant les nappes cirées c'est Coca-Cola, les taxis ont des logos Coca-Cola, les affiches de pub, c'est Coca, les parasols c'est Coca,.... Bref, ça suinte le sucre de tous les côtés). Toutes les 5 minutes, coup de sifflet pour signaler la fin du temps imparti, c'est le tour du groupe suivant. Organisation quand tu nous tiens, certaines maîtresses doivent  avoir un conjoint militaire !



Il y a des stands pour la vente des gâteaux, des bonbons et du pop-corn, des assiettes de frites (avec supplément mouches), 2 buvettes (prises d'assaut car la chaleur, solaire et humaine, est juste infernale), un stand de tombolas qui s'est fait dévaliser en quelques minutes à peine (pas de chance pour moi, sur les 2 enveloppes que j'ai prises, 2 tickets qui me narguent avec leur "rejouez") et de nombreux stands d'activités disséminés sur toute l'école. Il y a un monde fou, les files d'attente sont parfois énormes (au maquillage entre autre), et avec la chaleur, pas évident. Les cheveux sont mouillés, les t-shirts auréolés, on s'éponge avec nos petites serviettes, on ne peut rien y faire, on dégouline comme un cornet de glace ! Au son de tous les tubes d'Henri Dès et il y en a, il y en a !!), on passe aux activités, et là j'ai bien pensé à vous mes belles de Castelnau pour l'organisation de votre kermesse. A chaque gagnant d'un jeu, le droit de choisir son lot (les magasins des environs ont été démarchés, on reconnait certains produits ou leur logo sur des casquettes, t-shirts,..).
 
Chamboule-tout
Autour du plus que traditionnel "chamboule-tout", nous avons le parcours "ficelle pas facile" (parcours de fils à la "haute-voltige" qu'il faut passer sans faire sonner les carillons, ni se faire de torticolis, de tour de rein, de claquage musculaire ou de blocage de dos), la "tour Kapla" (2 joueurs qui chacun leur tour posent un Kapla pour ériger 1 tour, celui qui la fait tomber perd), "le tiercé gagnant" (6 chevaux qui avancent à chaque fois d'1 seule case selon le nombre de points sur le dé. Si un enfant obtient un 3, le cheval n°3 avance d'1 case,... Ce n'est donc pas forcément son propre cheval que chaque enfant fait avancer. Et là, comme le monde des adultes est rempli de casse-noisettes, nous avons le père qui conteste le jeu ne trouvant pas juste cette façon de faire parce que selon lui ça désavantage son fils roi du pétrole qu'il est impossible de faire perdre. Et à la maîtresse "c'est vous qui avez écrit la règle du jeu, c'est pas comme ça ?! Oui c'est moi, elle est clairement affichée derrière moi !".  Tout ça pour que, au final, ce soit quand même son fils qui gagne, je te jure, j'ai regretté que le destin ne leur ai pas joué un bon tour histoire de leur apprendre à vivre en faisant gagner un autre enfant ! Juste envie de dire "non mais mon gars, c'est une kermesse, tu vas pas perdre des millions dans un krach boursier !" Pff !!).

Tour Kapla
Il y a aussi "la raquette folle", parcours avec une raquette de tennis et une balle qui ne doit pas tomber, et des tas d'autres jeux sympas et pas forcément présents dans les kermesses que je connaissais. Geoffrey commence par le chamboule-tout, 2 tirs bien ajustés, mais le dernier passe au-dessus, dommage ! Il se rattrape avec le parcours des fils, de la raquette folle et la tour Kapla. 3 épreuves, et 3 lots de gagnés, dont 1 pour Gabriel qui n'a rien fait, les jeux n'étant pas forcément adaptés à son âge je trouve. Et là je découvre ce dont mon Geoffrey est capable avec de la concentration et de la patience. Du coup, il a droit à ma leçon de morale (il n'y a pas d'heure, ni d'endroit pour les leçons de  vie, je dis !!) dans laquelle je lui explique tout ce qu'on peut réaliser avec un peu de concentration (ai-je été entendue et comprise, et si oui, pour combien de temps ? Mystère) !.

Raquette folle

Nous retrouvons aussi les enfants des "resquilleurs de files d'attente" qui en dignes fils et filles (mais surtout fils, privilège du sexe ?) profitent d'un moment d'inattention de ta part pour te passer devant ! Mais bien sûr, tu veux aussi 100 balles et 1 Mars ? (sûrement des cousins de notre "mauvais-gagnant" du tiercé) !. Mais au final, une belle après-midi, bien organisée, des instituteurs et du personnel de l'école motivés et contents d'être là. Et en guise d'apothéose de la journée, un petit colis de sa Mamido et de son papi Riry pour Geoffrey avec ses cadeaux d'anniversaire. Le voilà bien gâté, merci beaucoup !


Parcours ficelle pas facile

07 avril 2013

Semaine du 1er Avril

Lundi 1er Avril

C'est l'anniversaire de mon grand loulou d'amour (par égard pour lui et sa coquetterie, je ne vous révèlerai pas son âge). J'ai également une pensée pour Karine dont c'est également l'anniversaire, et qui elle aussi a dû entendre tout au long de sa vie la sempiternelle phrase "t'es née le 1er avril, c'est une blague ou quoi ?". Je compatis, même dans les administrations, dont on s'attend à ce que ce soit sérieux et rigoureux, on ne peut pas remplir de papiers sans avoir droit à cette petite phrase de l'employé boute-en-train du service (qui s'imagine être le premier à la sortir, ben oui, personne n'y a encore pensé).  Et un coup de chapeau à Fred, j'ai mordu à l'hameçon pendant environ 1 minute, et au moment de finir d'écrire ma phrase de félicitations, une alarme qui se déclenche dans ma tête ! Donc les filles, Fred m'a demandé d'écrire un petit commentaire pour vous faire croire à son poisson, je savais la vérité ! Avouez, il y en a qui ont marché ?! Je passe au bureau pour apporter à Raf un gâteau à partager avec les collègues, mais je ne sais pas pourquoi, il n'a pas voulu des bougies (ben pourquoi ?!).


Mercredi : Dernier petit déjeuner du club au mess. Il en restera un pour clôturer la saison, mais dont la date ne sera connue que plus tard. Le programme d'avril regorge d'activités sympas, il faut en profiter, car à part les promenades et matinées sur les îles, il n'y a plus rien d'autre pour mai et juin. Il fait trop chaud et de nombreuses bénévoles rentrent définitivement en France. Il va falloir trouver par nous mêmes de quoi nous occuper à partir de mai, jusqu'aux vacances en France  (je gage que ce sera des journées piscine ou mer pour se rafraîchir un peu). Car oui, il fait de plus en plus chaud, nous avons maintenant plus de 31° dans les pièces de l'appartement, nous mettons de temps à autre la clim dans les chambres quelques instants, sans quoi il devient dur d'arriver à dormir. Le plus difficile je trouve, c'est la moiteur de ce climat. On passe son temps à se doucher et à changer de vêtements (ce qui prend un temps fou, car comme on transpire et on colle, s'habiller ou se déshabiller est un vrai exercice de cardio-fitness). C'est comme quand on enlève son maillot de bain mouillé, il ne glisse pas, on doit se tortiller comme un ver pour y arriver. Et bien c'est ce que je vis au quotidien ! J'en viens à redouter le moment d'aller aux toilettes, car je sais que je livre un combat à chaque fois ! Donc on transpire, on colle, on transpire, on colle,.... Tout le monde a des auréoles sous les bras, dans le dos, à la taille, le bonheur !! Enfin en attendant, le bonheur est pour les moustiques, attirés par la transpiration. Notre raquette arme absolue donnant des signes évidents de fatigue, il a fallu y aller à l'ancienne, avec les tongs et en les claquant entre les mains. Et à ce jeu là, j'avoue, je commence à être fortiche ! Presque aucun ne m'échappe ! Le seul ennui, c'est que quand je les ai, ils ont déjà piqué, et bien sûr, c'est MOI qu'ils ont piqué ! Courage, d'ici 1 mois ils seront partis, la chaleur va être trop forte (euh, je peux partir me cacher aussi ?). Bref, vous aurez compris, c'est pas le plus sympa des climats (ah du coup vous êtes en train de relativiser et de vous demander si vous n'aimez pas mieux vos 3 couches de pulls en polaire !).


Jeudi : Ca y est, je récupère Raf, sa semaine PM est terminée. Il n'a presque plus de voix à force de parler (il est tombé avec un bande de pipelettes, je crois qu'il a parlé pour les 10 prochaines années). Il a pris quelques jours de congés histoire de se reposer un peu, les horaires décalés ce n'est pas évident (et il a besoin d'un peu d'intimité avec son ordi, ben oui, ils ont été séparés 1 semaine. Lol!).

Voilà ce que ça donne une fois coupé

Je prépare le gâteau d'anniversaire de Geoffrey du lendemain. Alors cette année, pas de château-fort, de coffre aux trésors ou de Spiderman, il faut se simplifier la vie sous peine de se voir péter une pile parce que la chantilly ne tient pas, les blancs d'oeufs retombent, le glaçage fond,.... ! Et là, merci Modes et travaux, je trouve une recette de gâteau de crêpes, tout simple (en apparence). Entre chaque crêpe, une couche de crème chocolat praliné, on monte le gâteau, et hop, au frais. Oui mais voilà, la crème ne prend pas à cause de la chaleur, je me retrouve avec un chocolat-praliné chaud, et non une crème. Bon comme dirait Gabriel, adepte de la philosophie du grand Franklin (la tortue) : "il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions". Je change le tout en crème pâtissière chocolat-praliné, et là, c'est beaucoup mieux. Je filme avec un poids dessus, et au frais. Ca, c'est fait !

Petit tour au vide grenier organisé sur la base, où les familles qui partent dans quelques mois en France vendent ce qu'elles ne souhaitent pas ramener. Gab, qui n'a pas tout à fait saisi le concept, se demande pourquoi on va au "grenier", étant donné qu'on n'en a pas !! C'est presque plus une bourse aux jouets et aux jeux, tellement il y a de quoi satisfaire les enfants, beaucoup de livres également. Ils essayent de récupérer des sous à dépenser à leur retour en France. Beaucoup de produits puériculture et d'habits sont mis en vente. Peu de déco, de linge de maison ou de vaisselle. Du coup, pour nous, pas de quoi remplir notre panier, rien qui nous intéresse. Comme dit, ça aurait été intéressant avant Noël, pour trouver de quoi remplir la hotte du Père Noël (je ne vous dis pas le prix des jeux et jouets ici, le moindre petit puzzle est déjà à 20€. Alors à moins que Papa Noël ne connaisse la cachette du trésor des Templiers ou n'ai dans ses connaissances un Roi du pétrole prêt à le sponsoriser, c'est toujours le système D qui prime). Je n'ai plus de bébés, donc pas besoins de petits vêtements ni de matériel, je ne fais pas un 38, donc pas possible d'acheter les jolies robes à vendre, je ne chausse pas de 37, donc pas pour moi les chaussures de bal Cendrillon, je ne fais pas de surf, donc la planche ne m'est d'aucune utilité, et mes fils refusant de ranger la salle de jeux, je ne vais pas en rajouter en leur achetant jeux et jouets. Tant pis, rien cette année, nous avons fait un petit tour et croisé quelques connaissances. Ca permet de savoir aussi qui va s'en aller cette année. Bonne source d'infos, merci "Radio vide-grenier".

Vendredi :


Le décompte touche à sa fin, Geoffrey a 9 ans aujourd'hui, officiellement depuis 4h03 ce matin (non je ne suis pas allée le réveiller à 4h03, je l'ai laissé dormir, et moi aussi, déjà qu'il ne m'avait pas laissé dormir il y a 9 ans ! Lol !! J'ai le chic pour les faire dans la nuit mes petits !!). Et ça tombe très bien, aujourd'hui ce sont les portes ouvertes au refuge Décan, nous allons donc y passer une partie de la journée. Pas mal comme programme d'anniversaire, non ?

Le parking est déjà bien rempli lorsque nous arrivons. Le tarif de l'entrée a été divisé par 3 aujourd'hui, et il y a des animations et la restauration sur place. A peine entrés, nous sommes attirés par la musique et allons nous asseoir pour profiter du spectacle.

Chants et danses traditionnels (Afars et Somalis) sont exécutés par des groupes de jeunes gens et jeunes filles. Les filles sont parées de robes chatoyantes et de bijoux clinquants, notamment des sortes de diadèmes qui leur tombent sur le devant du visage, à hauteur des yeux. Les garçons portent la fouta et des claquettes en cuir pour la plupart (chapeau à eux d'arriver à danser avec ça aux pieds). Tout se fait à capella, seule entorse à la tradition, le chanteur est muni d'un mégaphone. Pas de boîte à rythmes, les danseurs battent des mains en cadence, chantent, dansent, et sautent (un peu à la manière des guerriers Masaïs). Nous regardons quelques danses, puis commençons notre tour du parc. Il y a déjà pas mal de monde, les gens arrivent encore, c'est LA sortie de ce vendredi, on croise toute la B.A. (y-a-t-il un pilote dans l'avion ?).

Anes sauvages de Somalie

Nous retrouvons les animaux que nous avions vu les enfants et moi la dernière fois. Dommage que la petite promenade dans le couloir des guépards n'est pas été proposée. Nous les cherchons quand même pour la  photo, mais ils ont dû rester à l'ombre, nous n'en trouvons qu'un seul,  installé sous un arbre. Il a bien raison du reste, il fait très chaud, on cherche tous les recoins d'ombre, on se crème de protection solaire toutes les 30 minutes, et on s'asperge d'eau fraîche sur les épaules et les bras dès que possible (c'est ça ou ce soir on peut jouer à la brochette de crevettes roses). Les lionnes sont tranquilles mais le lion, lui, fait les 100 pas sur le côté, il ne vient pas nous faire face, peut être est-il agacé par tout ce monde. Idem pour les gazelles qui se promènent d'habitude parmi les visiteurs, mais là, elles sont timides, de temps en temps, on en voit une passer en mode scud pour aller se cacher !
Hyène
La hyène, fidèle à elle-même joue sa fainéante et dort dans sa petite grotte, bref, les animaux, plus malins que nous, ont décidé de rester à l'ombre plutôt que de ressembler à des saucisses grillées ! Nous retrouvons nos amies Ginette et Germaine (les autruches) toujours aussi coquines (au moment de la prendre en photo, l'une  se retourne et nous montre son postérieur, sur lequel on aurait dit qu'elle avait planté un éventail). Nous voyons également de beaux oiseaux, et un arbre que j'ai trouvé amusant et que j'ai baptisé "l'arbre à miel pops", car il est couvert de petites boules jaunes qui me font penser aux boules de céréales au miel des petits déjeuners de nos loulous.
Zèbre

Singes












L'arbre à Miel Pops
Pause repas (Gabriel devenant insistant avec ses "maman, quand est-ce qu'on mange, j'ai faim moi" toutes les 30 secondes). Alors au menu : 2 samosas, un sandwich avec saucisses (mexicaines ou merguez, ça pique ou ça picote, tu choisis quoi ? Pas forcément super adapté pour les petits, mais bon quand même), 1 petit paquet de chips, 1 fruit et 1 boisson. On s'installe à l'ombre, un peu de fraîcheur bienvenue. Il y a beaucoup de monde, mais les bénévoles sont efficaces et rapides, un grand coup de chapeau à eux. Entre les chants et danses, le petit coin des contes, les ateliers maquillage et jeux (chamboule tout, pêche à la ligne,...), les conférences, la tombola, le repas, les boissons, ils ont bien assuré. Début d'après-midi, nous avons terminé notre tour, nous reprenons la voiture pour rentrer. Le chemin est toujours aussi chaotique, ça et là on regarde les dégâts des pluies diluviennes de fin mars, la route a souffert pas endroits, elle a l'air de s'être affaissée, les arbres sont encore plus parés de sachets multicolores que la dernière fois, les pistes sont morcelées et craquelées par endroit. Et avec la chaleur, de mauvaises odeurs remontent en surface (alors moi qui est un odorat pas mal développé, vous imaginez mon nez qui se plisse, ma bouche qui grimace et une respiration 1 fois sur 2) !


Retour à la maison, il est temps pour mon Geoffrey (qui a bien patienté je dois le dire) d'ouvrir ses cadeaux, ce qu'il ne s'est pas fait prier de faire : DVD, livre, Palymobils et cartes, plus toute une flopée de gentils petits mots sur FB. Merci de tout coeur !! Pour le soir, la table est décorée de cotillons, serpentins et surtout ballons (bon j'ai presque 3 mois pour me reposer avant de remettre ça pour Gabriel). Geoffrey est content, les ballons vont voler toute la soirée. Mon gâteau était réussi et délicieux (et a été prêté à Raf pour souffler ses bougies à lui, il n'y a pas de raison). Alors pour emprunter à Michelle une phrase qui l'a rendu célèbre, joyeux Geoffreyversaire ! Et moi, je rajouterais, joyeux Djiboutiversaire mon Geoffrey ! R.V. dans un an pour le cap de la décennie !!



Le moment tant attendu





Vais-je pouvoir tout éteindre d'un seul coup ?