17 mars 2013

Maskali

Vendredi 15 Mars



Un petit bout de paradis

Petite journée en famille, nous allons vous faire rêver un peu et illuminer votre salon. Attention caliente, les températures vont grimper, lunettes de soleil de rigueur. Nous nous rendons sur l'île de Maskali, à environ 15 km de Djibouti. Elle fait partie d'un chapelet d'îles situées dans le golfe de Tadjourah. Ces îles plates, créées par le récif corallien, sont des lieux de détente très prisés.

R.V. à la Pêcherie à 8h15 pour procéder à l'embarquement. Nous sommes 20 personnes au total, il y aura deux bateaux, un de 12 places, et un de 8. Séverine, une des responsables de la section du Club "Djibouti par la mer" répartie les familles. Il faut bien 10 minutes pour embarquer tout le matériel, les glacières, affaires de plage et de plongée et les lits parapluie des 2 bébés qui nous accompagnent. C'est que des familles partant une journée en excursion avec des enfants, c'est toute une logistique. Et encore, c'est le Club qui a organisé le déjeuner, nous n'avons que les boissons à apporter.
Nous embarquons sur le bateau 8 places avec une autre famille, même style de bateau que pour notre sortie requins-baleines. Tous les voyants sont au bleu (ciel, mer), nous enfilons les très glamours gilets oranges (nous aurions eu bien besoin qu'un mannequin célèbre en fasse la pub pour nous sentir moins ... comment dire ? Oranges ? Ben oui Karl Lagerfeld a bien fait l'apologie du gilet jaune !), et c'est parti. La mer est calme, la traversée est donc plaisante. Nous quittons les eaux du port, l'île est quasi en face de Djibouti. Le temps de faire quelques photos d'un navire de guerre et d'un porte containers, le genre du bateau sur lequel voyagent nos caisses maritimes (qui ont l'air empilées comme les cubes d'enfants, et là on prie pour que sa caisse soit tout en-dessous et pas au-dessus) et nous arrivons déjà. Les eaux sont transparentes et turquoises, la plage est de sable blanc. Sur la plage, il y a des farés qui nous accueillent. Ce sont des "abris" avec un toit très haut en tôle et qui contiennent bancs et tables. Chacun est délimité et séparé du voisin par des sortes de palissades en paille. Tout est bien à l'ombre, c'est parfait pour moi. Nous installons toutes nos affaires, les garçons jouent à faire des châteaux de sable, et moi je ramasse des coquillages et de petits coraux sur la plage. Puis c'est la première baignade de la journée, l'eau est à peine fraîche le temps d'y entrer, et ensuite c'est un vrai bonheur. Un des farés est occupé par des soldates Tahitiennes, nous avons donc du yukulélé et des chants une bonne partie de la journée. Génial !

Des eaux turquoises, une île, du soleil, du sable blanc et des Tahitiennes, ça ne vous rapelle rien ? Comme dirait la pub Bounty, "un petit goût de paradis" ! Et là, nous pensons bien à vous, sous la neige, le froid, le ciel gris, entre les routes bloquées et vos visites chez le médecin à cause des maux de l'hiver ! Toute la matinée, des bateaux vont venir accoster et débarquer des personnes, il y a aussi des petites vedettes des particuliers qui font une halte pour se baigner. Raf s'est endormi sur la paille de plage (il vient de faire une garde de 24h comme policier militaire pour remplacer Bruno qui n'a pas pu rentrer à temps de France pour causes de retards des transports dûs aux mauvaises conditions climatiques). Je vais faire un petit tour de l'autre côté de notre plage. Elle est plus sauvage, bien plus rocailleuse aussi par endroits. Le courant est plus fort, il y a des vagues qui viennent s'écraser contre les rochers. De ce côté, je trouve de la végétation, des buissons et des arbres un peu plus loin. Après quelques centaines de mètres de terrain accidenté, on débouche sur une autre plage et une petite mangrove. De jolies mouettes se promènent sur la plage. C'est cet emplacement que je choisi pour faire mon bonhomme de sable (mais oui, vous le connaissez, c'est le cousin djiboutien du bonhomme de neige), que j'ai promis à Anne (depuis le temps). Clic clac, dans la boîte.





Nous rassemblons un peu les tables pour déjeuner tous ensemble, les hommes s'occupent du barbecue. Au menu taboulé, salade de carottes, chips, brochettes et saucisses ! Des assiettes qui sentent l'été dans un décor de rêve, tout y est. Mes  fils mangent 3 fois chacun (faire des châteaux de sable, se baigner, chercher des coquillages, ça creuse !). La chaleur est arrivée, le soleil picote, nous restons à l'ombre et sous les filets anti-chaleur (mais pas anti-UV, malheureusement pour moi). La petite brise marine du matin s'est calmée, il fait chaud (et nous ne sommes que mi-mars ! Il parait que les îles du coin vont être fermées bientôt, à cause de la chaleur). L'après-midi va être consacré à plusieurs baignades, il est impératif de se rafraîchir, mais de ne pas oublier de sortir de l'eau (sous peine de voir ses mains et ses pieds finir par être palmés, après l'homme de l'Atlantide, la femme de l'Océan Indien !). Vers 16h, nous commençons à tout ranger, les navettes vont revenir nous chercher. Au final, nous embarquons tous dans le plus grand bateau, le second est en rotation sur une autre île. Il y a déjà plus de vagues, Geoffrey est ravi, il se croit dans un manège (on va en faire un marin ?!), on joue à "tape-cul" de temps à autre, on s'accroche à ce qu'on peut. Arrivée sans encombres, débarquement de tout le matériel.

On reprend les voitures, direction la maison. Et là, on constate l'étendu des dégâts ! Raf a un coup de soleil sur le visage et les jambes (mais lui il a la peau mate), les garçons sur les jambes (et Geoffrey sur le visage, il est tout rose chamallow, et il a les yeux enflés comme les poissons qui ont les yeux globuleux) et moi, un peu sur les cuisses (mais ça va encore là, je suis légèrement rose) et surtout sur le visage (on dirait que j'ai un faux nez rouge de clown) et sur les épaules, le décolleté et les dos. C'est bien simple, je suis couleur "framboise écrasée". Mon dos peut servir de pierrade ou de plancha, au choix ! Avantage, les moustiques ne vont pas s'approcher sous peine de finir brûlés à mon contact, inconvénient, à la moindre étincelle, je risque une combustion spontanée (Raf, éloigne toi, on ne sait jamais !). Bref, dans les prochains jours, on va entendre "aïe, aïe, aïe" de tous les côtés, les garçons quand il va falloir mettre les shorts, et moi à chaque mouvement. Chaque fois que je bouge, j'ai l'impression d'avoir été prise dans le "crunch" d'un match "France-Angleterre" (clin d'oeil à Marie-Antoinette) ! La peau me tire de tous les coins (c'est là que je me dis qu'un lifting, ça doit faire mal). Voilà ma punition pour ne pas avoir mis mon t-shirt anti-UV. Depuis c'est crème 2 fois par jour et sortie avec un châle sur les épaules obligatoire (et les copines qui me demandent si j'ai froid ? Non mais vous rigolez, avec un chauffage d'appoint sur le dos ?). Bon, je me soigne, tout va rentrer dans l'ordre sous peu. Et les enfants ont obligation de me gronder si j'oublie de mettre mon t-shirt anti-UV la prochaine fois ! La perspective de gronder au lieu de l'être pour une fois va les motiver ! Quant à Raf, il ne m'a jamais vu aussi bronzée (et pourtant on se connaît depuis longtemps !). Mis à part, ce petit incident de parcours, cette journée a été paradisiaque ! A bientôt Maskali, pour une découverte plus approfondie !

4 commentaires:

  1. coucou!!
    super votre journée nous c ete pluie et pluie et repluie !!! lol
    pas de coup de soleil pour nous mais nez bouchez et mal de gorges !!!! mdr
    t piquer une photo !!
    bisous

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  2. coucou,
    Pas de problème, tu as choisi quelle photo ?
    courage, le beau temps va arriver en France aussi !
    Bisous.

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  3. Magnifique les photos. Maskali donne vraiment envie d'être découverte. Magnifique île.
    Ici c'est les giboulées, après le froid, la pluie pour changer.
    J'espère que tout la petite famille se porte bien.
    Profites-en bien et fais nous encore rêver.
    Au plaisir de te lire avant de te revoir.
    Bisous de nous 4

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  4. Oui, tu vois, je partage avec vous, vous ne ratez rien de ce qui se passe !
    Courage, le printemps ne va pas tarder à arriver en gironde ! Et si ça peut te consoler, il fait gris ici aujourd'hui et il a plu. Mais bon, il fait quand même presque 28°.
    Bisous à toute la famille.

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