04 février 2013

Gabriel, Geoffrey, Isa et la piscine de "l'ère glaciaire"

Vendredi 1er Février




Mon "Rafa" à moi en pleine action
Raf a R.V. avec un collègue à 16h sur la base pour faire un tennis, je prévois de l’accompagner avec les enfants pour aller profiter de la piscine qui est juste à côte pendant ce temps.  Ah, la piscine de la base, tout un roman à elle seule ! Comment  dire ? La piscine en tant que bassin, ça va, ce sont les infrastructures autour ! On arrive, l’entrée donne envie de sortir (sans vouloir faire de mauvais jeu de mots). Une pièce en terre battue avec deux séries de casiers où il faut laisser ses chaussures. Les casiers sont tout gondolés, on dirait qu’ils ont pris l’eau, et la pièce me fait penser à ces bâtiments fantômes qu’on voyait au journal télévisé pendant la guerre en ex-Yougoslavie ! C’est vous dire si le tout respire la gaité ! Une grande affiche de deux pages  d’instructions est à lire avant d’aller plus loin, il y a tout de même une autre affiche avec un Smiley qui vous souhaite la bienvenue ! Mouais !! Dans le hall suivant, les douches, les toilettes et les vestiaires hommes et femmes (composés d’un banc, d’une paterre et d’une table ronde genre mobilier de jardin, dont on se demande ce qu’elle fait là !). Et dans tous les coins, les affiches « Stop, on ne va pas plus loin, passage par le vestiaire obligatoire » et « douche obligatoire ».  Pour le sol, deux options possibles : les dalles, pratiques à laver, mais terriblement glissantes (on a patinoire et piscine au même endroit, c’est pratique) dont la dangerosité est signalée par une …. affiche et son célèbre slogan « attention sol glissant » (oui merci, on s’en était aperçu), et des carrés en plastique dur (genre carrés de pelouses synthétiques) qui font le même effet que des éponges à récurer (bonjour le peeling de la plante des pieds) quand on marche dessus. On essaye donc de marcher comme on peut  façon sur des œufs pour éviter de se faire trop mal aux pieds (ce qui est quasi impossible).Vient ensuite la douche. Ah, la douche !! Un tuyau avec trois pommeaux et une vanne à ouvrir, puis c’est le passage dans la « mini piscine à pieds », une petite rigole qui longe une partie du bassin, mais qui a au moins le mérite d’avoir de l’eau chaude (merci le soleil). Le maître-nageur garde nos cartes d’accès à la piscine, et nous posons nos affaires sur une chaise longue, non sans avoir, au préalable, traversé  la cour de pavés en I (ceux de la maison de maman à Bisch) recouverts de sable et de petits cailloux, un vrai  suicide  pour les pieds. Les chaises longues sont pleines de poussière (en même temps, il faudrait engager une personne à temps complet rien que pour les nettoyer  toute la journée avec cette poussière de sable) et certaines sont cassées,  inutile de vouloir positionner le dossier en mode bronzette, c’est soit couché, soit assis, pas d’autre alternative ! Direction le bassin, où nous tentons d’entrer dans l’eau qui est froide, par rapport aux températures extérieures  (je comprends maintenant ce que ressent le chocolat chaud lorsqu’il rentre en contact avec la boule de glace et se fige). Il faut faire preuve d’une bonne dose de volonté et de courage, mais on ne va pas renoncer, maintenant que nous sommes là.  Gabriel ne rentre pas en entier, je marche avec lui dans les bras le long de la piscine où nous avons pied. Geoffrey fait quelques cabrioles, nous ne restons pas longtemps les enfants commencent à  se transformer en  schtroumpfs (schtroumpf à lunettes et schtroumpf gourmand, je vous laisse deviner qui est qui).  A côté du grand bassin, il y a une pataugeoire, et un grand coffre remplis de jouets comme des arrosoirs, des bateaux, des seaux,… Je laisse les enfants s’amuser, j’en profite pour prendre quelques clichés, je vois même le terrain de tennis et Raf. Les murs de la piscine sont peints, un côté Base aérienne 188, un côté avec un chameau, du sable et du soleil,… C’est original, les murs auraient juste besoin d’être un peu rafraîchis et consolidés par endroit car ils s’effritent. En fait, il faut un peu occulter ce qui est autour et se concentrer uniquement sur le bassin en lui-même ! Nous sortons au bout d’1 heure et demie (en espérant ne pas avoir attrapé de bronchite) et rejoignons Raf pour la fin de sa partie.

Défi suivant, faire manger des légumes aux enfants pour le repas du soir. Je prépare un hot-dog végétal, où le pain est remplacé par une courgette ! Opération réussie, les enfants adorent ! Une fois au lit, ils ne font pas long feu, notre nuit à nous sera plus agitée en compagnie de nos squatters de moustiques, qui malgré tous les produits sensés leur interdire l’accès, nous pourrissent la vie. Nous nous badigeonnons de répulsif  avant d’aller dormir, mais en fin de compte, c’est le partenaire que nous faisons fuir, pas les moustiques ! Ils sont capables de trouver le plus petit cm2 de la peau que tu n’as pas endui pour te piquer. Pour ma part, ils ont piqué ma plante de pied et ma paume de main. Il faut le faire non ?! C'est dire s'ils sont vicieux ! S’en suit une séance de grattage intensive, c’est l’horreur, obligée de me lever pour trouver de quoi soulager mes démangeaisons. Idem pour Raf qui en remet une couche au beau milieu de la nuit. Alors je ne sais pas si les moustiques d’ici sont idiots ou s-m, vous me direz, personne n’est allé leur dire que les produits sont sensés les repousser ! Mais c’est une plaie ! Ils doivent être habitués depuis le temps, il leur faut peut être même leur dose quotidienne comme des junkies ! Bientôt ils partiront, au fur et à mesure que la chaleur va arriver (en voilà que je ne vais pas regretter, je vous le dis, j’en avais assez de sentir l’eau de cologne citron sans arrêt, quoi que moi ça va, Raf lui se soulage au vinaigre d’alcool blanc. Du coup j’ai l’impression de dormir avec ma cafetière en mode détartrage !). Bon eh bien vivement la sieste de l’après-midi pour récupérer un peu !

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